STORY

Bon je me permets d'inaugurer cette partie du forum.

Lionnel, je pense qu'il serait intéressant que tu nous conte l'histoire du fanzine pumpkin ray : Les débuts, les difficultés, la fin (malheureusement), le look du fanzine (noir et blanc, couleur...), les sujets abordés...etc

Bref, une petite présentation s'impose car je ne suis pas sur que beaucoup d'entre nous connaisse ton fanzine.

Donc à toi de jouer!

Yessss !

c'est pour cette raison que vous ne me 'voyez' plus en ce moment et que la page est vide, je comptais bien commencer comme cela... bounce

je bosse dessus.

Encore merci à Nyko et égelement à toi Gorgar d'avoir eu d'aussi brillantes idées cheers

C'est en 1996 que tout s'est déclanché. Lassé de n'obtenir que des news tous les tremblements de terre de mon groupe adoré par mensuel interposé (jamais trop constructif sur ce qu'était réellement le groupe), je me suis donc lancé dans la création de cette association afin d'avoir des nouvelles fraîches plus souvent Laughing

.

Je demande donc conseil à Stéphane Auzilleau (FC Your Majesty de Dream Theater ) pour connaître un peu les démarches à suivre.

Je harcèle le ptit représentant de la maison de disque de l'époque (Castle mais pour la distrib française, ce fût 50/50) qui avait pour habitude de débarquer chez mon disquaire nancéen tous les lundi. A force, il lache le morceau et me donne de bons contacts sur Paris. Une fois mes N° de tél. en poche, il me faut trouver des fans, assez fana pour avoir envie d'en parler avec passion; s'en suivra donc des annonces dans tous les mags métal français.

Plusieurs répondent à l'appel, mais mon attention s'arrêtera sur 3 lascards fin énérvé, Sebastien Tchoryk qui aime Helloween plus que sa petite amie, Laurent Tessier qui ne voit que par Kaï Hansen et Pascal Ledieu qui se découvre une passion pour les citrouilles.

De ce mélange barré est né 'Le rayon Citrouille" Wink

Chacun avait son rôle à jouer, Seb traduisait les titres et donnait sa vision des choses ainsi que quelques tablatures, Laurent nous dégotait les 'plans' VIP sur Lyon, suivait les aventures du père Hansen et de Gamma Ray alors que Pascal s'aventurait dans la recherche de contacts autour du groupe basés à Hambourg. Votre serviteur mélangeait tout cela, surveillait les comptes, la mise en page, pliage et fabrication du ptit bébé...

Au début, se faire connaître par le groupe n'était point chose facile Evil or Very Mad

.L'équipe de management française de '96 était plus que ridicule, rien à foutre du groupe et de ses concerts, alors pour obtenir des plans sur Paris et ailleurs, c'était très Métal !

Quelques années après, 2 pour être précis, à débarqué Olivier Garnier et son équipe (NTS) et Là ce fût l'apothéose, ce mec est un vrai manager passioné par sa musique qu'il défend comme un bon guerrier Exclamation

Pour nous tout s'enchaîne, les membres du FC affluent, le fanzine évolue et Pascal réussi à sympathiser avec Harrie Smith (manager d'Helloween en Allemagne), en découlera une expédition de l'asso au grand complet à Hambourg même pour y rencontrer quelques membres 8) en avril'98.

Better Than Raw est dans les bacs, le groupe prépare une gosse tournée avec Maiden et cherche des fans pour s'occupait de leur site officiel en friche... Nous, petits 'françaiiiyent' de la vieille europe ne parlant pas parfaitement la langue de Shakespeare, nous serons malheureusement mis sur la touche au dépourvu d'un amérloque nommé Tony Webster (of my two :x ) ! Dômmage car notre rendez-vous sur hambourg n'était pas seulement une petite visite de courtoisie, Harrie Smith était chargé de trouver ses fanas... Sad

Malgrès cette déception, cela nous a permis de nous faire connaître auprès du management du groupe et de la sorte, être reconnu comme 'Fan-Club Officiel Français' Smile

Nos rencards avec le groupe se passent à merveille, Paris, Pratteln, Colmar, Nancy, Strasbourg... Mr Weikath acquiesce le travail établie par l'association, s'amuse à lire nos retranscriptions de titres d'Helloween et nous laisse carte blanche.

L'asso a le vent en poupe, on dépasse les 150 abonnés, des fans de Belgique, Italie, Suisse débarquent (la cotisation annuel était fixée à 60 Frs pour environ 4 zine dans l'année, chose que nous avions bcps de mal à respécter Shocked

), le petit fanzine de format A5 avec pochette resto/verso en couleurs et intérieur noir et blanc va grandir vers un format A4 pour un confort de lecture plus approprié avec plus de pages.

Des jolies rencontres vont naîtres grâce à cette petite réussite, Kaï Hansen, Tobias Sammet, Piet Sielck, Martin Walkÿer...
Je vous raconterai plus en détails ces rencontres au fil des présentations des magazines...

La jolie histoire se termine en mars 2002, mes 3 collaborateurs ont d'autres projets, leurs carrières professionnelles se confirment et le temps nous manque pour continuer l'élaboration du fanzine.Nous n'étions pas tous de la même zone géographique, 1 à l'ouest, Seb à Mulhouse et Pascal sur Paris.

Le Yoyo tombe amoureux et cesse toute activité extra-citrouillale Rolling Eyes

Ah les Filles Exclamation

.

Cependant, j'ai gardé mes bons contacts sur 'Panam', ce qui me permets d'obtenir des interviews et autres places 'vip' 8)

intéressant cette histoire, vivement la suite

Invité

Intéressant effectivement, dommage pour la fin, y a-t-il une chance de voir ce fanzine renaître?

Et bien voilà mon cher Lionnel, les bases sont posées pour ce post et on sait désormais à quoi s'attendre et j'en salive d'avance.

A toi désormais de nous faire voyager dans le temps pour nous faire revivre des épisodes ( heureux ou malheureux) de la vie du groupe.
Tu sais que tu as carte blanche et toutes les (7) clés en main.

Soit en remercié d'avance et je n'oublie pas d'associer tes 3 camarades qui, si j'ai bien compris, ont largement contribué au succès du "pumpkin ray".

Ouep je plussoie mes camarades, continue, ça m'intéresse

Florian a écrit:: Intéressant effectivement, dommage pour la fin, y a-t-il une chance de voir ce fanzine renaître?

Malheureusement non !

A présent, avec le Web, tout le travail serait grillé avant même d'être dans les boites aux lettres.
Et puis, il ne faut pas se voiler la face, je pense que l'on ne serait pas nombreux à dépénser 15-20 Euros pour recevoir un zine amateur alors que tout est dispo sur le net en mieux Wink

En plus, perso; je n'ai plus le temps de m'occuper de la fabrication, je préfère faire vivre ma passion à travers ce forum (par ex.) et j'espère sur les ondes...

ça reste une superbe expérience, je relis encore les lettres des abonnés et c'est vrai, ils étaient contents du résultat, j'ai laissé une toute petite trace dans la vie de quelques fanas d'HelloweeN, et ça c'est cool.

http://metal.nightfall.fr/index_6248_helloween-gambling-devil.html

Juste un coup de coeur que j'aimerai vous faire partager...
Je trouve que ce mec résume bien la situation, extrait du site "Nightfall In Metal Earth".
Chronique du "Gambling".
Perso, je pense comme lui pour la petite histoire

Par BAST le 24 Novembre 2007 Consultée 6840 fois

HELLOWEEN a planté deux décors. Le second tient du premier. Le premier ne perdrait probablement rien à se passer du second. Le premier, c’est Kiske et Hansen. C’est un coup d’éclat en trois impulsions, un piédestal façonné au burin, un poing levé, immortalisé par l’achèvement d’une formidable décennie. Vieux de vingt ans, il jouit d’une population dense, partagée en deux factions opposées : les sédentaires qui se font les porte-paroles d’une position claire, nette et aisée à entretenir : depuis le départ de son guitariste emblématique, HELLOWEEN ne vaut plus rien. Et les autres qui prennent plaisir à passer de ce décor... à l’autre. L’autre, justement, c’est Deris et Weikath propulsés au rang de leader, une mise à l’épreuve constante, un incessant saut à l’élastique dont chaque rebond obéit à une amplitude imprévisible. Sa population est moins fournie, mais quelle formation heavy européenne peut réellement se targuer de ne pas la convoiter ? C’est à cette frange de fans et à elle seule que je vais souligner les qualités incontestables de ce nouvel album des citrouilles.

Pour appuyer cette allégation, me situer dans ce décor devrait constituer une première indication. Vous voyez « The Time Of The Oath » ? Bien. Et « The Dark Ride » ? Tracez une ligne entre les deux et vous m’apercevrez à mi-parcours. Seulement, avec HELLOWEEN, ça ne fonctionne pas. Si les fans du premier HELLOWEEN s’accordent unanimement à béatifier chacune des trois œuvres, ceux du second, par contre, tombent rarement d’accord. Vous dénichez trois amateurs de « The Time Of The Oath » et leur demandez de vous orienter vers un autre album, l’un vous conseillera « Better Than Raw », l’autre « The Dark Ride », le troisième « Rabbit Don’t Come Easy ». Faites votre choix ! Pas évident dès lors de se lancer dans une comparaison qualitative qui ne mettra d’accord, au mieux, qu’un tiers du lectorat. L’alimentation d’un « j’aime / j’aime pas » adopte l’incertitude d’un pile ou face. Alors je déborde de superlatifs lorsque l’on me parle de « The Dark Ride » ou de « Time Of The Oath ». Et « Gambling With The Devil » n’est pas loin de me procurer le même enthousiasme. Votre propre tiercé divergera totalement du mien ou comptera un ou deux points communs.

Après un « Legacy » plutôt bon mais étiré entre des compos réussies (le formidable « The King For A 1000 Years »), d’autres plus anecdotiques et une ambition lourde aux accents d’imposture, HELLOWEEN revient à des titres simples et accrocheurs, en profite pour y plaquer des sonorités heavy bien tranchées. Et avec quelques riffs bien sentis, s’il vous plait (« The Saints », « The Beels Of The Seven Hells »), où ces guitares mordantes mixées en avant par un Charlie Bauerfeind toujours aussi à l’aise lorsqu’il s’agit de faire la lumière sur la base heavy, rappellent à certains des relents « Walls Of Jericho ». Je n’irai pas jusque là, c’est vrai pourtant qu’HELLOWEEN roule davantage des biceps, au point que certains titres témoignent d’une pugnacité inhabituelle (« Kill It », « Paint A New World »). « Gambling With The Devil » a été majoritairement composé durant la dernière tournée des Allemands, ceci explique probablement cette volonté d’une distorsion accrue, comme pour mieux prolonger la réactivité massive du public.

Sur « Gambling With The Devil », il y en a pour tous les goûts. On retrouve l’esprit loufoque de « Rabbit », les hymnes de « The Time Of The Oath » ou de « The Dark ride », la prod fantasque de « Better Than Raw ». L’opus se montre léger dans ses mélodies, fédérateur, assez frais et terriblement accrocheur. Sans être un fan aveugle des citrouilles, jamais aucun album ne m’a vraiment déçu. Parce que chacun parvient à proposer son chapelet de perles. Et aussi parce que le chant de Deris colle merveilleusement bien au côté happy metal - ce fameux côté happy metal - que les citrouilles ont renforcé à compter de « Master Of The Rings ». Sur ces deux aspects, « Gambling With The Devil » ne déçoit pas. Andi Deris se montre plus convaincant qu’il ne l’a probablement jamais été, fort d’un travail sur sa voix entrepris depuis peu et qui paye (« Kill It » à la Rob Halford). Et les titres forts sont légion, parfaits dans leur simplicité et leur accroche. L’intro amusante qui voit la participation de Biff Byford, « The Saints » et son solo vertigineux, « The Bells Of The Seven Hells » qui fait déjà figure de classique avec ce parfum 80’s exhaussé ou son refrain entêtant, « Final Fortune » dans ses nuances rythmiques, « Dreambound » qui nous propulse gentiment en apesanteur, autant de titres parfaitement armés pour enrichir la collection de hits des allemands. De qualité égale du début à la fin, « Gambling With The Devil » pourrait bien être le meilleur opus des citrouilles depuis « The Dark Ride ». En tout cas, c’est ce coup de projecteur là que je souhaite apporter.

Depuis l’arrivée de Deris, HELLOWEEN n’a jamais été exempt d’erreurs. Il lui est arrivé de proposer des albums en demi-teinte, pas assez inspirés, tentant de crocheter les serrures d’un passé refermé sur lui même (« Legacy » pour l’exemple le plus probant). « Gambling With The Devil », à l’instar d’un « The Dark Ride » ou d’un « Better Than Raw » manifeste un cran indéniable. Celui d’aller de l’avant, de s’essayer à de nouvelles sonorités. De progresser, d’explorer. J’ai même envie de dire que les complexes d’une période faste se sont atténués. HELLOWEEN montre un visage avenant, à l’image de Weikath que le DVD live sorti cette année a présenté sous un jour nouveau, les sourires reléguant l’attitude taciturne qu’on lui connaissait. Cela ne signifie pas qu’il le conservera à jamais. Mais cette situation a au moins le mérite de relancer la carrière d’un groupe dont on aurait bien du mal à se passer. La prochaine tournée aux côtés de GAMMA RAY s’annonce... excellemment bien !

MEMBRE BANNIS Nombre de messages : 1489 Date d'inscription : 22/12/2008

Je viens de lire la chronique et je m'y retrouve.
J'ai aussi lu tout le topic du coup et quand on se rend compte du boulot, de l'envie, de la motivation qu'il faut, je te ( à toi et à tes comparses passés), tire mon mon chapeau, vraiment 1 telle démarche c'est beau. Maintenant comme tu l'as souligné, à l'ère d'internet, où les infos sont communiquées avant de s'être produites,

, 1 fanzine serait je pense, obsolète.
PS:Pour Flo, t'as vu il est cité à plusieurs reprises "The Saints"... Laughing

bopbop a écrit:: Je viens de lire la chronique et je m'y retrouve.
J'ai aussi lu tout le topic du coup et quand on se rend compte du boulot, de l'envie, de la motivation qu'il faut, je te ( à toi et à tes comparses passés), tire mon mon chapeau, vraiment 1 telle démarche c'est beau. Maintenant comme tu l'as souligné, à l'ère d'internet, où les infos sont communiquées avant de s'être produites,, 1 fanzine serait je pense, obsolète.
PS:Pour Flo, t'as vu il est cité à plusieurs reprises "The Saints"...

Bopbop !

merci Embarassed

et oui, en effet, de nos jours, les infos sur le web sont bien communiquées avant de s'être produites Razz

Trés belle chro, trés representative des avis divergents sur Helloween!
Maintenant dire que Gambling est le meilleur depuis The dark ride je pousserai jusqu'a dire que c'est le meilleur depuis Better than raw.

très bonne chro en effet

Je suis d'accord avec cette chronique. Il est clair que "Gambling" a pioché dans tout ce qui s'est fait de mieux dans les précédents albums (y compris du "Dark Ride"). Il n'innove pas mais le résultat final est redoutablement efficace !

un grand plaisir de lire tout çà! çà a du être une très belle aventure à vivre, de belles rencontres et de grands moments. Dommage que le Fan Club n'existe plus, çà en valait vraiment la peine.
En tous cas, respect pour le travail accompli, tu peux en être fier STORY 900187

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