Un portable sur trois en panne au bout de trois ans
Selon une étude menée par l'assureur SquareTrade, les ordinateurs portables ne brillent pas par leur fiabilité. Asus et Toshiba tirent leur épingle du jeu.Coralie Cathelinais - 01net - le 30/11/2009 à 18h45
Le pourcentage de pannes relevées sur les portables et leur natureagrandir la photoAttention matériel fragile ! Près d'un ordinateur portable sur trois tombe en panne au cours des 3 premières années suivant son achat. C'est ce qui ressort d'une étude réalisée par
SquareTrade, un assureur spécialisé dans les produits high-tech.
Pour obtenir ce chiffre, la société n'a eu qu'à éplucher les déclarations de sinistres des 30 000 portables qu'elle est en charge d'assurer.
Ce ne sont pas les accidents de la vie, tel qu'un café renversé sur un clavier ou un portable qui chute, qui sont les principales causes de détérioration. Ces maladresses ne représentent que 10,6 % des sinistres.
La nouvelle ne va pas satisfaire les constructeurs, mais la majorité des pannes relève d'un souci matériel. Les avaries n'interviennent pas de suite : au bout d'un an, seuls 4,7 % des portables ont été défectueux.
C'est dans le temps que les soucis se multiplient, avec 12, 7 % de pannes au bout de la deuxième année et 20,4 % au bout de la troisième année.
HP produit les machines les plus fragiles (ND Helldo: Pourquoi ça ne m'étonne pas? )
Le classement des constructeurs selon la fiablité de leur matériel agrandir la photoSquareTrade, consensuel, explique que ces soucis sont liés à la nature même des composants mécaniques et électroniques mis en oeuvre, qui sont certes sophistiqués, mais aussi très fragiles. Et de rappeler que pavé tactile, lecteur de DVD, disque dur, sont très sensibles à l'usure.
Tandis que les cartes mères, barrettes de mémoire ou encore les composants Wi-Fi se détériorent facilement avec la chaleur.
Comme les portables font partie des équipements électroniques les plus utilisés, peut être à égalité avec les téléphones, l'assureur ne s'étonne pas outre mesure du nombre de sinistres enregistrés.
Il a cependant dressé la liste des constructeurs les plus fiables. Asus et Toshiba produisent les portables les plus solides, en effet, leur taux de panne n'atteint pas les 10 % au cours des deux dernières années, et les prévisions tablent sur moins de 16 % au bout de trois ans.
En revanche, le leader du marché, HP, prend une claque : un quart de ses machines devrait connaître une panne dans un délai de 3 ans.
Mais il y a plus fragile que les portables. Les premiers retours des utilisateurs de
netbooks révèlent
un taux de panne plus élévé encore. SquareTrade a enregistré un taux de défaillance de 5,8 % au cours de la première année (hors accident), soit 20 % de plus que sur les portables. SquareTrade table sur un taux de 25,1 % au bout de 3 ans.
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Xavier Niel dénonce les piques récurrentes de l'Elysée
En septembre, le patron de Free se disait victime d'une cabale organisée par les opérateurs de téléphonie mobile. D'après une interview accordée aux Inrockuptibles, c'est maintenant l'Elysée qui lui en voudrait. Coralie Cathelinais - 01net - le 30/11/2009 à 13h31
C'est peut-être le
prix du manager de l'année que lui a tout récemment décerné BFM qui rend Xavier Niel si serein. Ou, plus probablement, la
quasi-certitude d'obtenir la quatrième licence de téléphonie mobile. En tout cas, le patron de Free semble étonnamment détendu dans l'interview qu'il vient d'accorder au magazine
Les Inrockuptibles.
L'entretien commence en forme de boutade.
« Je ne vous connais pas, donc j'ai mis un beau pantalon et de belles chaussures, sinon je suis en jean. Mais quand même, je n'ai pas eu le courage de me raser », plaisante le patron de Free.
On est bien loin des propos, frisant la paranoïa, rapportés en septembre par l'hebdomadaire
The Economist.
Xavier Niel se disait alors victime d'une cabale anti-Free menée par les opérateurs de téléphonie mobile. Il déclarait même que
« si je devais me suicider ou mourir dans un accident de voiture dans les trois prochains mois, vous saurez que les menaces étaient sérieuses, car je ne suis pas du tout suicidaire et je conduis très prudemment ».
Démocratiser la téléphonie mobile
Xavier Niel affirme aujourd'hui qu'il fallait voir de l'humour dans cette déclaration. Mais lance une
nouvelle polémique en déclarant que, cette fois, c'est l'Elysée qui lui en veut.
Nicolas Sarkozy lui adresserait des piques récurrentes. Et de citer pour exemple une
déclaration du président en septembre dernier, qui s'est dit
« réservé » sur le choix d'un quatrième opérateur, précisant que
« le prix bas n'est pas forcément le meilleur ».
Xavier Niel juge bon de rappeler ses louables intentions :
« J'ai juste envie de lutter contre les grands monopoles, ce qui ne plaît pas toujours. D'un point de vue purement capitalistique, cette situation
n'a pas de sens. Je pense aussi qu'on peut aller plus loin dans la démocratisation de la téléphonie mobile, c'est ça mon objectif. » Le patron de Free devrait rapidement savoir s'il va pouvoir mettre en œuvre son projet. L'Arcep pourrait lui confier la quatrième licence mobile dès le 17 décembre prochain.