SKID ROW : slave to the grind (1991)
Le début de la dernière décennie du millénaire eu son nombre de sorties importantes dans le monde du métal.
Citons en vrac : METALLICA, OZZY OSBOURNE, ALICE COOPER, GUNS N ROSES et le second album de SKID ROW.
Si le groupe, sur on 1er album avait déjà fait parler de lui avec son « skid row » plus que satisfaisant, ce 2eme album allait propulser le groupe dans la cour des grands (c’est le cas de le dire).
Le fossé qui sépare ces deux albums fait passer le grand canyon pour un bac a sable.
Sebastian Bach et sa bande ont murri a la vitesse d’une F1.
Il n’est plus question de HARD US glamisant sur «slave to the grind » mais bel et bien d’un gros HEAVY METAL US furibard et sans concessions exécuté avec la maestria des plus grands du rock, oui ROCK car c’est bel et bien l’esprit qui ressort de cet opus.
Un ROCK revendicateur et provocant emprunt de mélodies magnifiques et inspirées mais toujours pleines de retenues, comprenez par la que SKID ROW n’en fait pas tout un plat et se contente de mettre juste ce qu’il faut pour ne pas sombrer dans la prétention musicale mal placée.
Mais je m’égare, car c’est un album de métal dont je vous parle, et de métal, il en est fortement question.
Si l’album débute par «monkey business » et sa petite intro presque bluesy, le morceau soudainement éclate par un riff destructeur auquel s’ajoute le hurlement fatal de Bach qui dévoile des capacités vocales encore plus étonnantes que sur le 1er effort du groupe car beaucoup mieux maîtrisées, ce dernier vous donne la ligne directrice de l’album.
C’est un déluge de titres énergiques au possible qui attend l’auditeur, le tout ponctué de «power ballads »majestueuses au sujets abordés plus que sérieux («in a darkened room » en tête).
On y trouve des morceaux indescriptibles de puissance comme le thrashy « slave to the grind » qui deviendra l’un des titres emblematiques du groupe ouvrant tous leurs concerts, le provocateur « get the fuck out » qui en moins de 3 mn dit tout au même titre que « riot act », ou encore le lourdingue mais savoureux « murdkicker »…. Ça laisse une autruche sur le cul tout ça, c’est moi qui vous le dit.
Du coté zicos ça joue fort, Scotti Hill et Dave «snake » Sabo s’en donne à cœur joie en distribuant des riffs destructeurs et des solos, qui, sans être démonstratifs sont d’une splendeur furieuse et d’une énergie hallucinante.
Rachel Bolan est omniprésent a la basse (son intro sur «psycho love » est criante d’efficacité) et Rob Affuso tabasse ses fûts comme un bûcheron.
Et Sebastian Bach ?…….. aaaah le Baz, ce putain de vocaliste ce foutu showman a une voix de de malade, la colère rencontre la magnificence, le Heavyu a enfin trouvé un chanteur « fucking rock’n’roll ».
Presque 15 ans après sa sortie, le son de cet album produit une fois de plus par Michael Wagener n’a quasiment pas vieilli.
notez que la pochette est un dessin fait par le pere de Bach et qu'on y recelle une multitude de details ayant un rapport avec chaques morceaux de l'album. |
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