Je me lève le matin vers 8h (ça change des 5h45 habituelles), je prends mon t-shirt Land Of The Free II (ok c'est pas le meilleur album du groupe mais j'en n'ai pas d'autre), les billets, des CD et nous voilà partis avec mon père direction Paris, le Trabendo. Heureusement que mon père est routier et donc connaît plutôt bien parce que sinon ça nous serait revenu à très cher, vu que le GPS semble avoir un contrat avec les autoroutes
Malheureusement je n'avais pas encore bien pu apprendre les paroles de l'album, étant donné que je ne l'avais obtenu que la veille. Bon c'était pas bien grave, je savais quels titres allaient être joués, donc j'ai appris les refrains. On arrive à Paris vers 14h. On se gare au parking souterrain de la Cité de la Musique qui nous coûtera 13€ (pas donné) et en sortant, on remarque avec une certaine surprise qu'il commence à neiger. En moins d'une heure Paris est blanc, on voit des éclairs (sûrement la venue de Gamma Ray) et on est bien contents d'être déjà arrivés, car on voit que ce n'est plus le moment d'être sur le périphérique. On commence par se repérer dans le coin, on cherche la salle. Une fois le Trabendo repéré, on va boire une Pelforth dans un bar d'une rue adjacente. On retourne au Trabendo et nous y arrivons vers 15h. A cette heure-ci, nous ne sommes qu'une dizaine à attendre dans le froid. Nous discutons un peu avec ceux qui étaient déjà arrivés et nous blaguons pas mal à propos du dernier Helloween
Dans l'après-midi, on voit les membres du groupe qui passent pour s'en aller en coulisses, d'abord Dan et Henjo qui nous sourient bien, puis au moins un quart d'heure plus tard Dirk, et Kai largement plus tard, qui passe sans nous adresser un regard
En même temps le type était peut-être de mauvaise humeur, le groupe a été très retardé du fait qu'un des bus a crevé sur la route. Dans l'après-midi, on entend le groupe répéter "Gardens Of The Sinner" et "Empathy". Peu à peu les fans arrivent, mais vers 17h nous n'étions qu'une trentaine. Ce n'est que vers 17h30 que les fans ont réellement commencé à arriver. Contrairement à ce qui était prévu, le concert n'a pas commencé à 18h30 mais 19h, pour problèmes techniques ou un truc du genre.
Le Trabendo est presque plein, on doit être environ 600. La soirée commence avec Secret Sphere. Groupe italien plutôt sympa mais dont je ne connais alors aucun titre. Le groupe nous joue un bon concert, bien que leur chanteur inhabituel ne soit pas là car malade de la grippe et que la basse soit bien trop mise en avant, au détriment des guitares, du chant et du clavier qui est totalement inaudible.
Ensuite arrive Freedom Call. Idem que pour Secret Sphere, je n'en connais aucun titre. Et pourtant, j'ai largement pu apprécier le concert, le groupe nous transmet une énergie très communicative. Chris Bay est très surpris de l'accueil que nous leur faisons et n'en revient pas. Un très bon concert qui permet de bien chauffer la salle.
Ensuite, la scène est préparée pour Gamma Ray. Le concert commence en retard pour des problèmes sur la guitare d'Henjo (problème de transmission ou je ne sais quoi). On voit bien le technicien qui essaie sa guitare essayant de corriger le problème. Finalement un jack sera branché, que le technicien tiendra pendant tout le concert
Les lumières s'éteignent. "Welcome" retentit. Le public est réellement impatient de voir le groupe commencer, l'intro est vraiment un grand moment. Le groupe arrive, comme d'habitude depuis 2003 désormais (exception faite du Hellish Rock Tour où ça n'a pas toujours été le cas), le concert commence sur "Gardens Of The Sinner". Dès le début, il y a des problèmes sur les guitares, Dan continue de jouer seul, puis le son revient. Le public participe bien sur ce titre, le son est excellent. Le groupe a choisi de jouer 5 titres pour promouvoir son nouvel album. Le premier titre extrait de
To The Metal est "Empathy". Il n'y a rien à redire dans l'interprétation et ce titre est particulièrement bien choisi. Le groupe jouera par la suite "Deadlands" qui est à mon avis un des meilleurs titres du dernier album, "Mother Angel" qu'on reconnaît dès le début avec son riff style 80's, "To The Metal" et "No Need To Cry", où on verra Dirk prendre la guitare acoustique et chanter.
Majestic est comme d'habitude représenté par "Fight", titre court mais particulièrement efficace. Le groupe a choisi de ressortir 2 titres du placard, l'un n'ayant pas été joué depuis 2001 et l'autre depuis 2003: "Abyss Of The Void" et "Armageddon". L'un comme l'autre seront de grands moments et verront la participation du public qui chantera les soli de guitare. Dan exécutera entre ces deux titres un solo de batterie relativement court (pas plus de 5 minutes) mais bien sympathique, après lequel Kai revient sur scène avec la clope
"To The Metal", titre assez barbant (pour pas dire rasoir
) sur l'album voit une participation énorme de la part du public qui reprendra le refrain avec une telle force qu'on se croirait dix fois plus dans la salle. Les habituels "Rebellion In Dreamland", joué entièrement mais qui ne semble pas durer plus de 4 minutes et "Man On A Mission" sont joués ce soir. Après lesquels le groupe se retire, puis revient pour un rappel un peu plus tard avec "New World Order" (et pas "Future World", contrairement à ce qui était écrit sur la feuille avec la setlist) et l'habituel "Send Me A Sign" qui est un des grands moments du concert, où les fans chantent encore les soli. Kai Hansen, Henjo Richter ainsi que Dirk Schlächter lancent des médiators, après quoi Dan serre les mains des fans placés à l'avant (dont moi). Le groupe se retire, pour de bon cette fois. Après le concert (qui semble n'avoir duré que 5 minutes), nous nous rendons à la boutique. Mon frère n'ayant pas pu venir, m'a confié de l'argent pour lui acheter le t-shirt avec le visuel de l'édition CD+7" de
To The Metal. Moi, je m'achète des bricoles pour false: le picture disc de
Majestic (1500 exemplaires pour le monde), le vinyle de
To The Metal (3000 exemplaires) et un tour poster. Le vendeur me donne avec ça 3 autocollants promo (c'était pas indispensable mais bon, c'est sympa).
Voilà le compte-rendu de ce qui reste pour le moment le plus beau jour de ma vie