Salut
Oui, je sais, c’est moi que voilà … : Le mec qui apparaît toutes les années trissextiles pour poster un message aussi long qu’un jour sans pain.
En plus de l’excuse du poil (ou du baobab) dans la main, j’ai pris le temps de replonger dans tous les topics postés depuis le début … et je n’ai pas tout lu …
Bon, là j’interviens parce que le sujet touche la fibre sensible et historique de mon moi intérieur.
Toutes celles et ceux qui auront lu … et survécu à mon (trop ???) long message de présentation savent déjà un peu pourquoi et comment je suis tombé dans la marmite des citrouilles.
Pour les retardataires, les amnésiques, les lobotomisés et autres spécimens de laboratoire du Dr Stein, je "résume" la situation.
En 1988, je découvre vraiment le Metal au travers d’une cassette compil « Motorhead – Metallica - Megadeth ».
C’est la révélation ! Vive le thrash US.
En état de manque, je me retrouve chez le mec qui m’a filé la K7 et je découvre Venom, Anthrax, WASP, …
Parmi les 33 tours à traîner chez lui, un monstre qui casse les fortifications d’une ville antique à coups de poings.
La galette sur la platine et là …. « Rhâââââââ Lovely !!!!! »
Je récupère vite l’album, j’arrive chez moi et c’est reparti … J’ai même craint de faire fondre le disque à force de le faire tourner.
De retour au lycée, mon « fournisseur de décibels » me demande si ça m’a plu.
Quand il a vu mon enthousiasme, il m’a dit « Je ne sais pas pourquoi mais je me doutais que ça, c’était ton truc (truc au sens de style musical) ».
Du coup, je me retrouve avec « Keeper 2 » dans les mimines … et Ô Grands Dieux, la claque monumentale :
La VOIX qui vous met sur le …, les grattes qui se battent en duel au travers de solos intelligents … (des vraies mélodies quoi, pas des avalanches de notes), une rythmique endiablée et des textes parfois graves, parfois totalement délirants …
En plus, sur M6, le clip totalement déjanté de « I Want Out » se met à passer (et parfois celui d’« Halloween » [tronçonné donc massacré]) … Glorieuse époque où je guettais « BoulevHard ‘n Rock » tard le soir.
Oui oui, un peu de Metal sur les chaînes hertziennes, ça a existé.
Bon, ensuite, je complète ma carence en jus de citrouille survitaminé avec le « Keeper 1 » : Le bonheur à l'état pur !!!
Avec le « Pink Bubbles .. » arrive l’ère sombre où je deviens l’avocat du diable :
Dans Hard Force, l’autre hurluberlu de Henry D. qui descend l’album tout en encensant les productions de Gamma Ray.
Du coup, mes néo-convertis au Helloweenisme, en bons moutons du Mass média me tournent le dos et je me retrouve à faire mon plaidoyer des cucurbitacées germaniques sur la dernière radio libre d’Angers.
A la sortie de « Chameleon », c’est limite si je n’ai pas du enfiler le déguisement de … caméléon pour éviter de me faire massacrer avec mes pumpkins favorites.
Des « Alors, il est sympa ton album de reggae, hein ? », j’en ai entendu (n’est ce pas le frérot ?) ... quant aux interventions de saxo sur « Crazy Cats », j’ai eu droit aux
« Tiens, on dirait le générique de Sacrée Soirée » … une émission merdique sur une chaîne merdique avec des variétés totalement nazes et un présentateur … (Re merci le frangin pour la comparaison).
Mais là, même dans l’adversité, je me suis accroché … au moins à certains titres qui étaient très loin d’être aussi nuls que les critiques voulaient le laisser croire.
Oui, je me raccrochais à ce que je pouvais …
Du coup, je suis parti à l’armée … je pouvais postuler au poste de sniper tellement je m’étais entraîné à tirer sur une cible appelée Henry D. avec n’importe quelle arme : Kalachnikov, carottes râpées, disques de Dorothée, …
Ainsi vint l’ère de la boule à zéro (pour moi) et du Deris pour les Weeween.
Je connaissais Pink Cream 69 (grâce à l’animateur de la radio libre d’Angers … un mec de Nancy, hein Ioio, le monde est petit !), je savais que c’était un pote de Weikath (cf vieille K7 vidéo « Hard & Heavy », volume 2 datant de 1989 où mon Grincheux préféré - nom affectueux donné à Weiki – parle de la relève du Metal allemand et dit de bien retenir le nom : Pink Cream 69 !!!).
Du coup, « Master of The Rings » et « Time of the Oath » ont été la plus belle gifle qu’on pouvait donner à l’autre naze de scribouillard
(qui bien entendu, continuait à massacrer les citrouilles). Je pense que si Helloween avait sorti un Keeper 3 au lieu de « Pink Bubbles … », il aurait trouvé à dire que le groupe n’avait aucune imagination et se confortait dans son savoir-faire. Vraiment pathétique ce pauvre homme.
Du coup, j’ai continué l’aventure citrouillesque jusqu’à aujourd’hui même, si je reconnais qu’après « The Dark Ride », j’ai pris parfois un peu de recul mais un premier amour, ça ne s’oublie JAMAIS !
Na !
Alors, Weeween et Rayray sur la même scène au HellHest de Clisson 2008 ... MIAM MIAM MIAM !!!!
Plein les yeux et plein les cages à miel !
Bon, allez zou, je vous laisse digérer ce repas gargantuesco-citrouillesque en vous saluant bien bas, amis du Metal
Hellcat