Judas Priest, Five Finger Death Punch au Zénith de Paris, le 17 juin 2015
Lors de l’éthipath tour il y a 4 ans Judas priest était venu nous rendre visite au Zenith après son escale au Hellfest, cette année elle précède l’escapade Clissonnaise et le combo pose ses valises dans la salle Parisienne dotée d’un somptueux album Redeemer of Souls, preuve que le groupe Anglais, maitre du heavy métal reste incontournable dans le paysage métallique !
En compagnie toujours de mon frère Nicolas, nous retrouvons Valérie une amie de 30 ans, qui officialise son premier concert du groupe de Birmingham, elle a rêvé de Rob Halford adolescente et enfin sa passion pour Judas se concrétise (zenith et pas Bercy, lol seule Valérie peu comprendre ! mdr)
Apres un petit rafraichissement et la quête du tee shirt de la tournée, nous entrons dans le vif du sujet avec le groupe Américain Five Finger Death Punch qui œuvre dans un métal moderne, Rob ayant collaboré sur le morceau Lift Me Up issu de l’album The Wrong Side of Heaven and the Righteous Side of Hell, Volume 1 sorti en 2013, cela explique peut-être leur présence aujourd’hui !
45 minutes plaisantes ou les musiciens visiblement heureux d’être là, distille leurs compos bien accueilli par la foule venue pour Judas, la bonne communication du groupe y est pour beaucoup et les deux fans montés sur scène sur Burn MF en témoigneront , mention au chanteur Ivan Moody et au guitariste Jason Hook ex Alice Cooper très juste dans ses interventions , un agréable moment en attendant la tête d’affiche !
Setlist:
Under and Over It
Hard to See
Lift Me Up
Bad Company
Burn MF
Coming Down
Never Enough
The Bleeding
La tension est palpable dès les premières notes war pigs, la foule trépigne dans une salle finalement bien remplis et après l’intro sur Battle Cry, le rideau tombe ou Richie Faulkner, Glen Tipton et Ian Hill au garde à vous attaque dragonaut, Rob Halford apparait quelques secondes plus tard courbé et marchant avec une canne, frisson d’angoisse du public mais la voix est fabuleuse et les deux guitaristes nous délivrent 2 solos qui donne le ton de la soirée ! Le son est nickel, pas trop fort et le mix une merveille !
Métal gods suit et Rob lâche la canne et nous commence son festival vocal, the priest is back est un Devil's Child de feu déboule, bien que dépouillée, la scène est magnifique, les projections sur les écrans s’allient parfaitement au titres joués, les jeux de lumière sont très réussis, voilà une scène simple et efficace !
Le classique Victim of Changes est magnifié par un Rob en pleine possession de ses moyens et la paire Faulkner, Tipton est impériale, quelle complicité, la marque de fabrique du priest est intacte ! Les titres du dernier opus ainsi que celui de defender of the faith sont à l’honneur avec Halls of Valhalla, March of the Damned, Redeemer of Souls, Love Bites et le rageur jawbreaker ou Richie Faulkner exécute un solo droit sorti des hauts fourneaux de Birmingham !
Turbo lover continue notre voyage dans l’univers de Judas, Beyond the Realms of Death ou Rob Halford nous démontre encore une fois qu’il est le métal god, Glen délivre un solo de toute beauté, la setlist est efficace et le culte Breaking the Law est chanté à gorge déployé par le public du zenith, Hell Bent for Leather avec la moto vient conclure le show avant les rappels !
The Hellion marque le début de l’assaut final, un Electric Eye époustouflant suivi You've Got Another Thing Comin' qui n’a pas pris une ride, le moment que beaucoup de fans guettent comment Rob va passer l’Everest Painkiller, et bien sans soucis Rob dans un grand soir, nous sort le grand jeu et que ses capacités vocales sont bien présente, Living After Midnight vient clôturer ce sublime concert !
Le show du zenith a balayé les doutes des personnes sceptiques sur la capacité du groupe sur scène, Rob Halford a été époustouflant et a impressionné le public tout au long du spectacle, le métal god a utilisé toute l’étendue de ses capacités vocales et a renvoyé beaucoup de ses confrères à leur chère étude ! Avec en prime un inventaire de sa garde-robe tout au long du spectacle !lol. Ian Hill toujours très discret, il n’a pas du bougé d’un centimètre de sa position et l’impressionnant Scott Travis a la batterie ont assuré une section rythmique de plomb ! , Glen Tipton et Richie Faulkner se complète à merveille, quelle complicité ! Glen à bientôt 67 ans est toujours ce superbe guitariste racé, même si le début du solo de Painkiller a été un peu laborieux ! Je termine par Richie qui est la pièce qui a permis à Judas de redevenir ce groupe incontournable sur disque et sur scène , parfaitement intégré , s’amusant et boostant ses petits camarades , haranguant et communiquant avec le public , bien plus démonstratif que ses compagnons il est devenu le taulier scénique , quel bonheur de voir Rob s’amusé avec lui sur scène et son association avec Glen nous rappel les grands jours du prêtre ou son illustre prédécesseur sur donnait la réplique ! De l’avoir sur vue en live avec le groupe de Lauren Harris, rien ne me laissait entrevoir qu’il remplacerait si aisément le grand KK Downing !
Malgré le poids des années, Judas priest a réussi a surclassé le KISS de la veille (et c’est un fan de Kiss qui vous le dit), dans la simplicité, sans esbroufe, juste de la musique, un chanteur incroyable et au final un show beaucoup plus puissant émotionnellement !
Juste merci!
Nous rentrons heureux, laissons Valérie a la station de son hôtel et terminons par une bonne heure à pied, la faute aux travaux sur la voie du Rer, balade nocturne pas prévu qui va puiser dans mes réserves pour le Hellfest, mais cela sera une autre aventure …
Battle Cry Intro
Dragonaut
Metal Gods
Devil's Child
Victim of Changes
Halls of Valhalla
Love Bites
March of the Damned
Turbo Lover
Redeemer of Souls
Beyond the Realms of Death
Jawbreaker
Breaking the Law
Hell Bent for Leather
Rappel:
The Hellion
Electric Eye
You've Got Another Thing Comin'
Painkiller
Living After Midnight