Chro parue chez MetalPapy:Enfin un véritable live digne de ce nom et à la hauteur du groupe.
Décidément cette année 1996 sera un grand crû pour les citrouille.
Cette fois, il n'y aura pas un track by track en disséquant chaque titre mais plutôt une impression agrémentée de quelques photos du DVD car le track listing est identique en tout point et que les titres sont déjà connus en version studio.
Ce live a été enregistré sur 3 dates à Milan pour l'Italie et à Pamplune & Girona pour l'Espagne.
D'entrée de jeu on attaque par un "We Burn" bien décidé à mettre l'ambiance de feu et le light show colle parfaitement au titre parfaitement interprété de bout en bout.
Comme l'avait si bien signalé Nono (qui pourtant n'apprécie pas beaucoup les lives), le public est bien présent sur le refrain et comme il s'est déplacé en grand nombre, la puissance dégagée est assez énorme.
Pas de doute, le public est bien de retour pour Helloween qui tel le Phénix, renait de ses cendres après un gros passage à vide. Bref, dès que le groupe retrouve de sa superbe musicalement, les fans suivent...
"Wake Up The Mountain" vient continuer cet belle entrée en matière et le public continue de reprendre les paroles tout au long du titre, preuve qu'il s'agit là d'une belle réussite et que "The Time Of The Oath" a été assimilé rapidement.
Les zikos semblent parfaitement à l'aise sur scène même si malheureusement seuls Deris et Grosskopf font plus le show que les 2 guitaristes mais tous (sans exception) participent aux choeurs sur les titres.
On retrouve le groupe dans ses poses typiques des différents musiciens avec un Grapow bougeant un peu plus
et un Weikath plus statique et toujours la clope vissée au bec
Uli Kusch se démène comme un diable derrière les fûts en assurant remarquablement même sur les titre du regretté Ingo.
"Sole Survivor" continue de faire monter l'ambiance avant de laisser place à "The Chance" introduit par Deris comme étant son titre préféré de "Pink Bubbles..." et rien à dire, ce titre fait mouche en live. Grapow montre d'ailleurs
tout son talent de guitariste très technique et assure en tous points sur les soli. Deris assure quand même un titre qui n'a pas été écrit pour sa voix et dont le refrain le pousse dans ses derniers retranchements. D'ailleurs ça se sent que le gars éprouve des difficultés à monter aussi haut que Kiske.
"Why?" amène un peu de répis au public avec ce mid-tempo mais garde toujours cette pêche au concert et on peut même pensé qu'il est d'ailleurs joué légèrement plus rapide que sur la version studio de "Master Of The Rings". Grapow vient en soutient de Deris sur le refrain et ça se sent tout de suite tellement ce guitariste a une voix s'accordant parfaitement au titre.
"Eagle Fly Free" est accueilli avec grand plaisir par le public qui se montre tout de suite enthousiaste rien qu'à l'annonce de Deris. Un classique du groupe et imparable sur scène renouant tout de suite avec le heavy speed caractéristique du groupe. Malheureusement si Deris assure bien les parties vocales sur les couplets et avant-refrain, il n'en est pas de même pendant le refrain où sa voix éraillée ne suit absolument pas. Dommage car c'est beau. Grapow a modifié les parties solo de Kai Hansen pour se les approprier et ça choque aussi. Une déception qui nous fait regretter de ne pas avoir eu le loisir d'entendre un véritable concert live des citrouille du temps de sa
splendeur passée...hormis dans les innombrables bootlegs au son plus que douteux.
Reste que le groupe se fait malgré tout plaisir sur scène et ça se voit particulièrement sur les titres plus simples.
"The Time Of The Oath" prend ici toute sa dimension lourde de tragédie. Le light show participe largement à enchérir le titre.
Et le groupe y ajoute les effets pyrotechniques qui vont bien même si le concert n'en fait pas des tonnes de ce coté là.
L'interprétation du titre est sans faille et les zikos sont très concentrés sur leurs parties
Roland Grapow indroduit sur fond de mélodies néo-classique, le traditionnel "Future World" imparable pendant les concerts de la citrouille.
Il fût un temps pendant lequel Weikath refusa de jouer les titres écrits par Kai Hansen en concert!!! Mais les fans réclamaient à corps et à cris le retour de certains standards du groupe, il plia finalement sous la demande et pour le bonheur du plus grand nombre.
Bien lui en pris finalement car on s'aperçoit que le groupe joue ces titres avec décontraction.
"Dr Stein" continue à enfoncer le clou des hits du groupe et ici aussi tout ce passe pour le mieux
"Before The War" redonne un peu plus de sauvagerie au show et Roland Grapow introduit "Mr Ego (Take Me Down)" en proposant quelques vocalises au public qui suit tant bien que mal tant ce gars est véritablement doué au chant, au point où on se demande s'il ne devrait pas chanter les titres de Kiske, mais ce mid-tempo passe le test de la scène avec brio avant d'enchaîner sur un "Power" vraiment parfait et jouant dans la même cours qu'un "I Want Out" ou "Dr Stein".
Deris fait d'ailleurs longuement participer le public sur ce titre et un Grapow se tourne même vers une caméra pour montrer l'enthousiasme du public.
"Where The Rain Grows" ne laisse pas l'assistance en répis et la maintient bien éveillée d'autant plus que Grapow assure une deuxième voix pendant le refrain.
Le groupe s'accorde une petite pause et revient pour le rappel en laissant Andy Deris sur le devant de la scène pour un intermède accoustique pendant "In The Middle Of A Heartbeat" qui passe formidablement bien sans plomber l'ambiance régnante.
"Steel Tormentor" vient conclure un concert fort réussi de bout en bout et encore une fois, Roland Grapow vient épauler Andy Deris au chant en partageant notament les paroles de l'avant-refrain et la totalité du refrain.
Le final est d'ailleurs à la hauteur de ce magnifique show même si on peu regretter que ça ne bouge pas plus sur scène.
Le CD est réussi magnifiquement de bout en bout mais on peut regretter que le DVD, malgré les images, soit entrecoupé entre les titres et donne cette facheuse impressions de titres mis bout à bout sans délivrer la réalité du concert. De plus, le DVD étant sorti bien plus tard que la VHS de l'époque, l'image n'a pas été restaurée et le son n'est de toute façon qu'en stéréo même si de ce coté cela ne me gêne pas.
Note: 5/5 pour la version CD & 4/5 pour la version DVD
"Forever And One" fait ici une re-sortie en single en agrémentant son track-listing de la version live du titre. C'est la seule différence par rapport au single sorti avec l'album studio "The Time Of The Oath", mais elle est de taille car finalement, cette version live n'est pas inclue ni dans le CD ni dans le DVD "High Live" et contitue l'attraction à lui seul.
Note: 2/5